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Fondements de ma pratique

Approches théoriques

Ma pratique d’intervenant, facilitateur et médiateur, s’inspire principalement des approches théoriques  suivantes :

  • La thérapie sociale, qui vise à comprendre les mécanismes qui empêchent de coopérer pour les transformer. Elle propose des outils de réflexion et d’intervention pour permettre à chacun de retrouver sa capacité au changement par le développement d’une intelligence collective.
  • La communication bienveillante basée sur l’écoute active inspirée des travaux de Carl Rogers et de ses élèves comme Marshall Rosenberg.
  • L’approche systémique qui s’appuie sur les principes de l’école de Palo Alto fondée par Gregory Bateson invite à comprendre les organisations comme des systèmes et considérer les interactions entre les parties d’un système et le tout.

Cadre et posture

Le cadre de mes interventions et ma posture d’accompagnant contribuent en premier lieu à prendre soin des relations interpersonnelles et à favoriser un travail de réflexion collaboratif.

Un cadre clair et sécurisant est explicité et contractualisé  avec les participants en tenant compte de  leurs  besoins  et  motivations tout au long du travail, avec des règles précises, comme le respect de la parole et aussi  des  non-dits et dans le respect de la confidentialité sur les personnes.

Dans la plupart des accompagnement collectifs, il y a liberté  de  participation mais avec obligation  de  présence. Dans le cas des médiations, le consentement au processus est recueilli en entretien individuel.

Le travail proposé doit permettre de vivre  la  réalité  de  l’équipe  pendant  les  temps  de rencontres, en favorisant les échanges dans une expression libre et authentique (sans « masques »).  Il vise à identifier par un travail réflexif ce qui est à l’œuvre pour chacun dans les relations (peurs, préjugés, …), et à se rendre  compte de  ce  qui participe à la coopération ou l’empêche d’advenir.

Je veille à faire circuler la parole, reformuler, interroger la forme quand je pressent du « non formulé », pointer des éléments de métacommunication qui peuvent parasiter le fond.

Ma posture est fondée sur le principe de légitimité de chacun à témoigner d’un vécu singulier et de l’accueil de sa parole pour permettre un processus d’altérité entre les acteurs, et à chacun d’exercer pleinement son pouvoir d’agir.